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ment de la somme de 10,000 livres restant à payer de celle de 25,ooo livres pour le contenu en l'obligation passée à son profit par ladite dame veuve de La Live d'Epinay devant Me Baron et son confrère, notaires à Paris, le 25 mai 1778, payable le ier avril 1784 (i)... - Le jeudi 12 juin 1783... ledit sieur Lecourt de Villière a dit que pour parvenir à là libération et- à la liquidation de la succession, il croit devoir requérir qu'il soit incessamment procédé à la vente des meubles et effets mobiliers qui garnissent tant la maison où nous sommes que celle de Chaillot... le tout pour payer et acquitter dès à présent divers frais privilégiés... et requiert que pour être statué sur son réquisitoire, il en soit référé à M. le lieutenant civil...
Et le vendredi i3 juin 1783 nous.noussommes trans- -porté en l'hôtel de M. Dupont, lieutenant particulier au Châtelet pour le présent référé.
M. le lieutenant particulier, après avoir entendu nous
la mémoire de cet innocent fut réhabilitée solennellement le 9 mars 1765 par sentence des Requêtes de l'Hôtel. ,
( 1 ) Lors de la réhabilitation de Calas, Louis XV fit remettre à sa veuve 18,000 livres. Peu après Grimm et Diderot firent reproduire par le graveur Delafosse un dessin de Carmontelle représentant la famille Calas et en mirent les épreuves en souscription au profit de madame Calas.. Le prix était de 6 livres et le total de la souscription s'éleva à plus de 6,ooo livres. Cet argent, joint aux 18,000 livres données par le Roi et à quelques autres libéralités, forma un total de 25,ooo livres, • dont M">- d'Epinay se chargea pour les faire fructifier au profit de M™. Calas. C'était cet argent, dont une partie lui avait déjà été remboursée, que la veuve du supplicié réclamait à la succession.
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